Parés de bien des vertus, les fab labs, les living labs, les tiers-lieux et les labs d’innovation en général n’ont pas toujours été à la hauteur des promesses qui leur étaient associées. Dans ce domaine, le plus difficile est souvent de maintenir le projet de façon durable. Qu’est-ce qui fait la différence entre un lab qui réussit à créer à moyen terme et un autre qui échoue ?
Ils fleurissent partout : dans les universités, administrations, hôpitaux et entreprises. Équipés d’imprimantes 3D, couverts de post-its multicolores et porteurs d’une promesse séduisante : réinventer le monde grâce à l’innovation collaborative. Qu’on les appelle fab labs, makerspaces, tiers-lieux productifs ou encore living labs, tous partagent ce même élan d’ouverture. On recense aujourd’hui près de 1 900 fab labs dans le monde (fablabs.io), plus de 480 living labs labellisés dans 45 pays (ENoLL) et, rien qu’en France, plus de 4 100 tiers-lieux répartis sur tout le territoire (selon France Tiers-Lieux).



